On devraient inviter les gens à l'Islam--Debemos invitar a las gentes al Islam.,.

Debemos invitar a las gentes al Islam.,

Mencionar todos los textos de la sharia en el Islam.

Destacar la importancia de tener "buenas costumbres"

Animar a los Musulmanes.

Mencionar del Corán y hadices de la Sunna del Profeta Muhammad (la paz y las bendiciones de Dios sean con él)

Recordarnos a nosotros mismos y a otros.

las buenas costumbres en el Islam.

" la Importancia de tener buena moral"

¡Esta es la religión!

En esta época en que los pueblos y las Naciones tienen una crisis ética.

Qué otros puedan ver la verdadera imagen del Islam.

Deben invitar a la gente al Islam.





On devraient inviter les gens à l'Islam.

Mentionnez tous les textes de la charia dans l'islam.

Soulignant l'importance de la «moralité»

Encourager les musulmans!

Mentionnez le Coran et les hadith de la Sunna du Prophète Muhammad (paix et bénédictions d'Allah soient sur lui)

Rappeler à nous-mêmes et les autres.

la morale dans l'Islam.

"L'importance d'avoir"

«bonnes mœurs »

Il s'agit de la religion!

En cette ère où les peuples et les nations ont une crise éthique.

D'autres peuvent voir la véritable image de l'Islam.

On devraient inviter les gens à l'Islam.


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jueves, 4 de agosto de 2011

La soutra


Salam aleykom wa rahmatallah wa barakatouhou,



La Prière sera la première chose qui sera réglée. (hadith qudsi).


D'après Abu Harayrah , le Prophète a dit : Allah a dit :

Les premières des actions pour lesquelles un serviteur de Dieu sera jugé le Jour de la Résurrection seront ses prières. Si elles sont en ordre, alors il aura prospéré et réussi et si elles sont incomplètes, alors il aura failli et perdu.

Si quelque chose manque à ses prières obligatoires, le Seigneur - glorifié et exalté - dira : Voyez si Mon serviteur a des prières surérogatoires qu'il puisse compléter celles qui étaient défectueuses de ses prières obligatoires. Alors le reste de ses actions sera jugé de la même manière.
(Rapporté par at-Tirmidhi (aussi par Abu Dawud, an-Nasa'i, Ibn Majah et Ahmad).

Ibn Mas'ùd (das) a dit: «Celui qui serait heureux de rencontrer Dieu le Très-Haut demain en état d'Islam, qu'il soit assidu à ses prières (en commun) quelque soit l'endroit d'où on y appelle. Dieu a en effet prescrit à votre Prophète (bsdl) les voies de la bonne direction et ces prières en font partie. Si vous aviez fait vos prières dans vos maisons comme prie cet homme qui reste chez lui, vous auriez délaissé la ligne de conduite de votre Prophète et, si vous aviez délaissé la ligne de conduite de votre Prophète, vous seriez tombés dans l'erreur». Tant et si bien que tu ne voyais personne d'entre nous manquer à la prière en commun si ce n'était un hypocrite à l'hypocrisie avérée. C'est ainsi qu'il arrivait que quelqu'un (malade) fût traîné entre deux personnes jusqu'à ce qu'il prenne place dans le rang des prieurs».

Dans une autre version: «Le Messager de Dieu (bsdl) nous a enseigné les voies de la bonne direction et parmi elles est la prière dans la mosquée d'où qu'on y appelle». (Rapporté par Moslem)

Selon 'Abdullah Ibn Salam (das), le Prophète (bsdl) a dit: «O gens! Saluez les autres, donnez à manger et priez quand les autres dorment et vous enterrerez alors au Paradis sans aucun dommage». (Rapporté par Attirmidhi)

Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Le meilleur jeune aprés celui de Ramadan est celui du mois de Dieu «Mouharram». La meilleure prière après les prières obligatoires est celle de la nuit. (Rapporté par Moslem)

Aisha (das) a dit: «Le Messager de Dieu (bsdl) faisait onze unités de prière (de nuit). Il restait en prosternation le temps que met l'un de vous à réciter cinquante versets (environ un quart d'heure) avant de relever la tête. Il faisait deux unités de prière avant la prière du Fajr (l'aube). Puis il se couchait sur le côté droit jusqu'à ce que le Muezzin vint l'appeler à la prière». (Rapporté par Al Boukari)

Houdheyfa (das) a dit: «J'ai prié une nuit avec le Prophète (bsdl). Il débuta la lecture par le chapitre «La vache». Je me suis dit: «II va sans doute se courber au verset cent». Mais il poursuivit sa récitation et je me suis dit: «II va le lire en entier dans une unité de prière. Il poursuivit et je me suis dit: «II va se courber à sa fin». Mais il enchaמna avec le chapitre «Les femmes» puis celui de «La famille de 'Imran». Il récitait pourtant en bien articulant tous les mots. Quand il passait par un verset contenant une glorification de Dieu, il Le glorifiait. Quand il passait par un verset contenant une invocation de Dieu, il L'invoquait. Quand le verset contenait une demande de la protection de Dieu contre le Diable, il la faisait. Puis il se courba et se mit à dire: «Gloire et pureté mon Seigneur Le Très-Grand!» Sa position courbe était presque aussi longue que sa position debout. Puis il dit: «Que Dieu entende celui qui L'a loué! Notre Seigneur! A Toi la louange». Puis il se redressa et resta aussi longtemps que lors de sa position courbe. Puis il se prosterna et dit: «Gloire et pureté mon Seigneur Le Plus Haut!» Sa prosternation dura autant que sa station debout». (Rapporté par Moslem)

Selon Jaber (das), on demanda au Messager de Dieu (bsdl) quelle était la meilleure prière. Il dit: «Celle ou l'on prolonge la station debout». (Rapporté par Moslem)

Jaber (das) a dit: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «II y a au cours de la nuit une heure spéciale. S'il arrive qu'un Musulman y demande à Dieu exalté une bonne chose concernant ce monde ou l'autre. Dieu la lui donne aussitôt, et ce toutes les nuits». (Rapporté par Moslem)

Jaber (das) rapporte: «J'ai entendu le Messager de Dieu (bsdl) dire: «Entre l'homme, d'une part, et l'idolatrie et la négation, de l'autre, est la renonciation à la pratique de la prière». (Rapporté par Moslem)


Commentaire de l'Imam An Nawawi :

Cette affirmation péremptoire devrait faire trembler plus d'un soi-disant Musulman. Les Musulmans aujourd'hui se flattent d'être près d'un milliard mais c'est en réalité une masse amorphe et inconsistante qui est soumise à toutes les hégémonies et à toute exploitation.
La raison majeure en est que ceux qui pratiquent la prière d'une façon sincère et assidue ne sont qu'une trés faible minorité souvent mal tolérée du reste de la population qui en fait souvent un sujet de moquerie et de distraction.
Mais pour se prétendre Musulman il ne suffit pas de s'appeler Mohammad ou 'Ali il faut avant tout se conformer loyalement et entièrement aux cinq obligations de base de l'Islam dont la plus importante est de loin la prière. On peut avoir une excuse valable pour ne pas jeuner, on peut ne pas avoir les moyens de faire l'aumône ou d'entreprendre le pélerinage à la Mecque, mais ni la maladie, ni la participation au combat, ni rien d'autre ne peuvent dispenser de la prière qu'on doit pratiquer même sur son lit de mort.


Shaqiq Ibn 'Abdullah, de la génération successive à celle du Prophète (bsdl) et dont tout le monde reconnaמt la haute moralité (que Dieu exalté lui donne Sa miséricorde) a dit: «Les Compagnons de Mohammad (bsdl) ne taxaient de mécréance parmi la négligence de l'accomplissement des obligations religieuses que celle de la prière». (Rapporté par Attirmidhi)

Selon Abou Hourayra (das), le Messager de Dieu (bsdl) a dit: «Le jour de la résurrection, ce dont on doit rendre compte en premier lieu est la prière. Si elle s'avère valable, il a mérité le gain et le succès; sinon c'est la déception et la perte. S'il en a négligé quelque chose, le Seigneur glorifié et honoré dit: «Voyez si Mon esclave a à son compte quelques prières surérogatoires de quoi réparer ses manquements. Il en sera de même de toutes les autres obligations». (Rapporté par Attirmidhi)

      Il est haïssable de dormir avant la prière du soir et de bavarder après. Comme l'indique le hadith de Abu Barza EI-Aslamy qui a dit que Le Prophète aimait retarder la prière du soir et détestait dormir avant et bavarder après. Cette tradition est rapportée par El-lama'a.

De son côté, Ibn Mas'ud a dit:

«Le Messager d'Allah nous a interdit de causer après la prière du soir ».
[ Cette tradition est rapportée par Ibn Maja.]

Ces faits - C'est-à-dire dormir avant la prière du soir et bavarder après - sont détestables pour les raisons suivantes:

Le dormeur peut manquer la prière au moment préférable ou la prière en commun à cause du sommeil, d'autre part, le bavardage après peut causer la veille qui mène à la perte de beaucoup des utilités. Cependant ces faits ne sont pas haïssable s'il veut dormir en compagnie de quelqu'un qui peut l'éveiller ou s'il a fait après la prière des conversations utiles.

D'après Ibn ‘Omar

Le Messager d'Allah avait passé une nuit chez Abu Bakr
en discutant avec lui les affaires des musulmans et j'étais avec lui.
[ Cette tradition est rapportée par Ahmad et Tirmidhy qui l'a considérée comme étant bonne.]

Du reste, Ibn ‘Abbas  a dit:

«J'ai passé une nuit par la maison de Maymuna, lorsque le Messager d'Allah était chez elle, pour voir comment il faisait sa prière durant la nuit, alors le Prophètea causé une heure avec son épouse puis il s'est couché.»
[ Moslim a rapporté cette tradition.]



Les heures fixées pour la prière de l'aube



L'aube commence par les  premières lueurs du soleil levant qui tâchent à blanchir l'horizon et s'étend jusqu'au lever du soleil comme on a déjà cité dans un hadith mentionnant les heures de la prière.

La préférence de se hâter pour l'exécuter

Il est préférable de se hâter pour exécuter la prière de l'aube au début de ses heures fixées comme l'indique le hadith de Ibn Mas'ud EI-Ansary qui a dit que le Messager d'Allaha fait la prière de l'aube une fois à la fin de la nuit et il l'a fait une autre fois plus longues jusqu'à la propagation de la lumière. Ensuite il s’est appliqué à l'exécuter à la fin de la nuit jusuq'à la fin de sa vie. Abu Dawud et Bayhaqy ont rapporté cette tradition selon une chaîne authentique,

De même, D'après Aïcha - Qu'Allah soit satisfait d'elle - :

«Les croyantes participaient avec le Prophète à la prière de l'aube, elles étaient voilées par leurs vêtements et retournaient chez elles à la fin la prière et personne ne les connaissait à cause de l'obscurité.»
[Cette tradition est rapportée par EI-Jama’a. ]

Quant au hadith de Rafe’ Ibn Khadij qui a dit que le Prophètea dit:

«Allongez votre prière de l'aube jusqu'à la propagation de la lumière, cela aggrandit vos récompenses.»

ou dans une autre version:

«que votre prière se termine après la propagation de la lumière cela agrandit la récompense».
[ Les cinq ont rapporté ce hadith.]

Tirmidhy l'a authentifié, Ibn Hibban l'a interprété par ce qui suit:

« C'est-à-dire allongez votre récitation des versets dans la prière de l'aube jusqu'à ce que vous partiez avec la propagation de la lumière, comme le faisait Le Messager d'Allah . Il récitait dans la prière de l'aube de 60 jusqu'à 100 versets.».

Du reste on a dit aussi que ces hadiths indiquent qu'il faut se rassurer de l'aube.


L'accomplissement d'une seule rak’a de la prière
avant la fin de ses heures fixées



Celui qui parvient à faire une seule Rak'a, avant la fin des heures fixées pour la prière, sera à temps de compléter sa prière. Comme l'indique le hadith de Abu Hurayra qui a dit que le Messager d'Allaha dit:

«Celui qui parvient a faire une seule rak'a avant la fin des heures fixées pour la prière sera à temps de la compléter»
[ Ce hadith est rapporté par EI-Jama'a.]

Cette règle englobe toutes les prières.

Bukhary a rapporté le hadith suivant:

"Si l'un d'entre nous parvient à faire une seule raka'a avant le coucher du soleil sera à temps de faire la prière complète de l'après-midi et s'il parvient à faire une seule rak'a avant le lever du soleil sera à temps pour faire la prière complète de l'aube."

 -  Selon le sens apparent des hadiths : Celui qui parvient à faire une seule rak'a de la prière de l'aube ou de celle de l'après-midi, il n'est pas haïssable de compléter la prière lors du lever du soleil ou de son coucher, même si ces deux moments sont détestables pour la prière.
En effet, la prière est accomplie à terme si on ne parvient de faire dans ses heures fixées qu'une seule rak’a, mais il est illicite de retarder intentionnellement la prière jusqu’à ces moments.


Le fait d'oublier la prière ou de dormir avant l'exécuter



Celui qui oubli une prière ou dort avant l'exécuter, doit la faire dès qu'il se souvient d'elle comme l'indique le hadith de Abu Qatada qui a dit :

On a raconté au Prophètequ'on manque la prière à cause du sommeil alors il a répondu:

« La négligeance de la prière ne s'établit pas en état de sommeil mais en état d'éveil, or quand l'un de vous oublie la prière ou dort avant l'exécuter, il doit l'exécuter dès qu'il se souvient d'elle»
[ Ce hadith est rapporté par Nasa-y et Trimidhy qui l'a authentifié. ]

D'après AnasLe Prophètea dit:

« Celui qui oublie une prière doit l'exécuter quand il se souvient d'elle, Il n'y a aucune expiation pour cela »
  [ Ce hadith est rapporté par Bukhâry et Muslim.]

De même 'Imran bin Husayn a dit:

«Nous étions en voyage avec le Messager d'Allahalors une fois nous n'avons dormi qu'à la fin de la nuit et nous ne nous sommes éveillés qu'avec la chaleur du soleil, les gens perturbés se sont pressés pour faire les ablutions, le Prophète leur a ordonnés de se calmer. Et nous avons continué notre marche jusqu'à ce que le soleil s'est nettement élevé, alors il a fait ses ablutions et ordonné BilaId'appeler à la prière puis il a fait les deux rak’a surérogatoires exécutées avant la prière de l'aube. Ensuite il a appelé à l'exécution de la prière et nous avons tous prié, à la fin nous avons demandé: « Ô Messager d'Allah devons-nous la répéter demain dans ses heures fixées» il a répondu: «Non, Allah ne vous a pas interdit de faire l'usure entre vous pour l'accepter maintenant.» [ Ce hadith est rapporté par Ahmad et d'autres. ]



Les moments interdits pour la prière



On a rapporté l'interdiction de prier après la prière de l'aube jusqu'à ce que le soleil se lève dans le ciel de la longueur d'un pique, entre midi et le déclin du soleil et après la prière de l'après midi jusqu'au coucher du soleil.

D'après Abu SaïdLe Prophète a dit:

« Ne faites pas une prière après celle de l'après midi et avant le coucher du soleil, ne faites pas une prière après celle de l'aube et avant le lever du soleil »
[ Ce hadith est rapporté par Bukhary et Muslim.]

De même D'après 'Amr bin 'Absa: J'ai dit:

« Ô Prophète d'Allah, parle-moi de la prière.» Il m'a répondu: «fais la prière de l'aube et cesse de prier jusqu'au lever complet du soleil car il se lève entre les deux cornes de Satan, à ce moment les mécréants se prosternent pour l'adorer puis après ce moment fais ce que tu veux de la prière car elle est exécutée en présence des anges et cet intervalle s'étend jusqu'à midi, à ce moment là, cesse de prier car on rallume l'enfer. Après le déclin, tu peux prier jusqu'au moment de la prière de l'après midi, car la prière faite dans ses heures est assistée par les anges. Cesse de prier après la prière de l'après-midi, jusqu'au coucher du soleil car il se couche entre les deux cornes de Satan et les mécréants se prosternent par l'adorer à ce moment » [ Ce hadith est rapporté par Ahmad et Muslim. ]

De son côté, ‘Oqba ben ‘Amer a dit:

«Le Messager d'Allah nous interdisait de prier et d'enterrer nos morts dans trois moments : dès la matinée jusqu'à ce que le soleil soit haut dans le ciel, dès midi jusqu'à ce que le soleil quitte le méridien et au moment du crépuscule lorsque le soleil se prépare pour se coucher jusqu'à sa disparition totale.» [ Ce hadith est rapporté par EI-Jama’a à l'exception de Bukhâry.]



La soutra

Cheikh Ibn Jibrîn




Q : Qu’en est-il du fait de prendre une Sutra pour la prière ? Est-il obligatoire pour celui qui prie au second rang de prendre une Sutra ?



R : La Sutra selon le sens propre est le fait de cacher son intimité, qui s’étend du nombril aux genoux pour les hommes, et à tout le corps pour les femmes. C’est une condition de validité de la prière. La prière de celui qui prie dénudé, ou dont une partie de l’intimité est visible, alors qu’il a la possibilité de se couvrir n’est pas valable. Si par contre, il lui est impossible de se couvrir, c’est autorisé. Mais dans ce cas, il vaut mieux qu’il prie assis, et s’il trouve de quoi se couvrir durant sa prière, qu’il se couvre et termine sa prière.


Quant à la Sutra que l’on désigne par un objet d’une certaine hauteur que l’on place devant le fidèle en prière, c’est une Sunna qui n’est pas obligatoire, comme le fait de prier devant un poteau ou un mur, ou devant un objet surélevé par rapport au sol comme un lit ou une chaise. Si on ne trouve rien de tout cela, on peut tracer un trait en forme de croissant de lune, que l’on soit imam dirigeant la prière d’un groupe, ou isolé. Cela s’applique particulièrement dans le désert, comme lorsqu’on accomplit la prière de l’Aïd, ou qu’on est en voyage.


Pour ce qui est des mosquées, à la base il n’y en a pas besoin, et il suffit de prier devant le mur qui l’entoure ou les traits délimitant les rangs sur les tapis ou le bout du tapis sur lequel on prie. Il n’y a rien qui indique l’obligation (de la Sutra). On rapporte dans un hadith qui se trouve dans les Sunan :

« Si l’un de vous prie devant une Sutra, qu’il s’en approche. » [1]


Dans un autre hadith :

« Si l’un de vous prie devant une Sutra, qu’il ne permette alors à personne de passer devant lui. Si elle refuse [persiste à vouloir passer], qu’il la combatte car c’est un démon. » [2]

Et Allah est le Plus Savant.





Fatwa de Cheikh Ibn Jibrîn
Al-Lu’lu’ul-Makîn, page 90.

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[1] Rapporté par Abû Dâwûd, chapitre de la prière, n°695 ; An-Nassâ’î, chapitre de la Qibla (vol.2, n°62-63) et Ahmad n°614.

[2] Rapporté par Al-Bukhârî, chapitre de la prière, n°509 et Muslim, chapitre de la prière, n°505.
 
Oum Mouqbil
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Sujet: Re: La soutra   Jeu 9 Juil - 17:47
La Sutra de l'Imam sert de Sutra à ceux qui prit derrière lui







Tout Comme Abou Dawoud dans ses Sunnanes, L'Imam Al Boukhari à intitulé un de ces Chapitres :

" La Sutra de l'Imam sert de Sutra à ceux qui prit derrière lui "



  Dans ce Chapitre il rapporte notament le Hadith suivant :

'Abdallah-ben-'Abbâs a dit :

"A l'époque où j'approchais de l'âge de la puberté, je m'avançais un jour monté sur une ânesse. A ce moment l'Envoyé de Dieu était à Mina faisant la prière avec les fidèles sans qu'il y eût de mur devant lui. Après avoir passé devant une rangée de fidèles, je descendis de dessus mon ânesse que je lâchai pour qu'elle allât paître ; puis je m'introduisis dans le rang et ni le messager d'Allah ou un autre ne me fit de reproche de ce que je venais de faire."


 Cheikh Abdel Mouhssine Al Abbad [Charh Sunnane Abu Dawoud Cours n°61 38,45 Mn environs] mentionne :

" "La sutra de l'Imam sert de sutra à ceux qui prient derrière lui" signifie que les prieurs n'ont pas besoin de prendre de Sutra, car la sutra de l'Imam leur sert de Sutra. Prendre une Sutra n'est que pour l'Imam et la personne qui prie toute seule, quant à ceux qui prient derrière un Imam ils n'ont pas à prendre de sutra car la sutra de l'Imam leur sert de soutra.

[..]

Ceci signifie également que si quelqu'un passe devant les prieurs il n' y a pas de mal à cela car la sutra de l'Imam sert de sutra à ceux qui prient derrière lui. "



 Cheikh Ibn 'Otheimine [Charh 'Umdatoul Ahkam p 72] mentionne :

" [ce Hadith mentionne ] la permission de passer devant les rangs des prieurs car la Sutra de l'Imam sert de sutra à ceux qui prient derrière lui."


 Al Bassam [Charh 'Umdatoul Ahkam Vol 1 P 172] :

" Ce Hadith sert à demontrer que la Sutra de l'Imam sert de sutra à ceux qui prient derrière lui."

Quant aux savants de Lajna Da-Ima, ils precisent [dans leur receuil de fatawa Vol 6 p 84] que si ce n'est pour un réel besoin l'on ne doit pas passer devant les rangs des prieurs ceci afin d'éviter de les deranger durant la Salat.

Fawaîd ! !



  Les savants ont tirés plusieurs profits de ce Hadith parmi lesquels :

- "Après avoir passé devant une rangée de fidèles"   La permission de passer devant les rangs des prieurs car la Sutra de l'Imam sert de Sutra à ceux qui prient derrière lui.

- "je m'avançais un jour monté sur ânesse"   La permission d'arriver sur une monture à la mosquée (ou bien en voiture etc...) et non à pied.

- "je descendis de dessus mon ânesse que je lâchai pour qu'elle allât paître"   La permission de ne pas attacher l'animal à condition que l'on ne craigne pas qu'elle vienne embêter les prieurs durant la prière. Dans le cas contraire, c'est à dire si l'on craint que l'animal vienne gêner les prieurs durant la salat on doit l'attacher.

- "Ni le messager d'Allah ou un autre ne me fit un reproche de ce que je venais de faire".  Le fait que le messager d'Allah n'ait pas fait de reproche à Ibn Abbas démontre qu'il à approuver son acte.
Ce Hadith prouve que lorsque le prophète approuve une chose cela démontre sa permission.

- "A l'époque où j'approchais de l'âge de la puberté"   Ceci prouve qu'à la mort du messager d'Allah, Abdoullah Ibn Abbas n'avait pas encore atteint la puberté, car le prophète est mort quelques temps aprés le fait mentionné dans ce Hadith.


http://www.fourqane.fr/forum/viewtopic.php?t=96&postdays=0&postorder=asc&start=0
 
Oum sajida
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Sujet: Re: La soutra   Mar 25 Mai - 15:39
Prier vers une sutrah est-il obligatoire ou recommandé ?
Cheikh Abou Abderrahman Yahya Al Hajouri Al Yamani



Question :
La sutrah est-elle obligatoire ou sunnah (recommandée) ?


Réponse :
Ce qui est authentique (dans les paroles des savants) est que la sutrah pour le prieur (1) est obligatoire, par rapport au hadith :
« Ne prie que vers une sutrah et ne laisse personne passer devant toi ! »

Et c'est un hadith qui possède de nombreuses voies et des témoins. Et ceci est un ordre qui indique l'obligation (2).


Fatwa en arabe : http://www.sh-yahia.net/show_s_fatawa_264.html
(1) NdT: uniquement pour l'imam et celui qui prie seul.
(2) NdT: dans les 'bases du fiqh': l'ordre indique l'obligation tant qu'il n'y a pas d'indice indiquant la recommandation.
copié de dammaj.fr
 
Oum sajida
Modé 'ilm



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Sujet: Re: La soutra   Mar 25 Mai - 15:42
Il n’y a pas de sutrah pour le prieur dans la Mosquée sacrée
Chaykh ‘Abd-l’Azîz bn ‘Abd-Allâh bn Bâz



Question :
Lorsque l’imâm de la Mosquée sacrée (al-masdjid al-harâm) conclue la prière et que le prieur (ma’mûm) exécute ce qu’il a manqué comme rak’ât et qu’à ce moment, une femme passe devant lui, est-ce que sa prière s’annule ? Est-ce que la sutrah [1] de l’imâm reste continuellement pour le prieur ? Quelle est la distance (masâfah) permettant au prieur de délimiter [sa] sutrah ?



Réponse :
[Dans] la Mosquée sacrée, le prieur n’a pas besoin d’une sutrah : tous les gens y prient ; ils n’en n’ont nullement besoin. C’est l’avis qui prévaut chez la majorité (djumhûr) des Gens de science (ahl al-‘ilm) car [on ne peut être tout le temps] sur le qui-vive (taharruz) à l’égard des passants (mârr). [Donc,] [la] femme ou autre n’annuleront pas la prière ; elle demeurera intacte [et puis,] le plus souvent, dans la Mosquée sacrée [on est] impuissant (‘adjz) face à cela. Dans un hadîth faible [il est mentionné] que la femme et autre passaient devant [le Prophète] – Prière et Salut d’Allâh sur lui – alors qu’il priait dans la Mosquée sacrée. [Egalement,] on a rapporté au sujet d’Ibn Az-Zubayr – l’Agrément d’Allâh sur eux – qu’il priait alors que les gens accomplissaient, devant lui, leur circumambulation. Ce qui visé, c’est que les prieurs n’ont pas besoin d’une sutrah dans la Mosquée sacrée.

Et Allâh est la Garant de la Réussite.

___________________
[1] : La sutrah peut être un objet (bien voyant) qu’on déplace comme une chaise ou quelque chose d’ancrée comme un mur, un pilier… il est demandé au prieur de s’en rapprocher pour éviter que les gens passent devant lui au cours de sa prière mais lorsqu’il prie en commun, la sutrah de l’imâm est suffisante.

Voir le lien suivant :
http://www.iu.edu.sa/Edu/mutawasit/tai2_4.htm#%D8%AD1
L’équipe : http://ww.mukhlisun.com
Source de l’article : http://www.sahab.net/home/index.php?site=fatawa&fatawa_id=6
Lien de l’article :
http://www.mukhlisun.com/index.php?option=com_content&task=view&id=259&Itemid=71
 
Oum Mouqbil
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Sujet: Re: La soutra   Ven 5 Nov - 14:42
La soutra

Cheykh 'Abdel 'Adhdim El Badawi






3- As Sutra :

C’est l’obstacle que met le prieur devant lui et il se dirige vers elle. L’obligation de la sutra se fait avant la prière. Il est obligatoire pour celui qui se lève pour prier de positionner devant lui une sutra. Cette sutra permet d'empéccher les gens ou les choses de passer devant lui et de ne pas préoccuper le prieur par ce qui se passe derrière cette obstacle.

 Saïd Abi Atma (رضي الله عنه) a dit que le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Lorsque l’entre vous prie qu’il prie vers une sutra, et qu’il s’en approche afin que le diable ne coupe pas sa prière. » (rapporté par Hâkim et An Nassa’i)

 « afin que le diable ne coupe pas ta prière », il y a plusieurs explications à ce sujet :
1- pour ne pas que le diable vienne en apparence de djinn ou humain.
2- afin que le diable ne passe pas devant toi ou ne soit pas la cause que quelqu’un passe devant toi et coupe ta prière.
3- il parle du chat noir car dans un hadith il est dit que le chat noir c’est Chaytan.
4- pour ne pas qu’il coupe ta prière en te distrayant durant celle-ci.


 Selon Ibn ‘Umar (رضي الله عنه), il dit que le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Ne pries que devant une sutra et ne laisse personne passer devant toi et s’il s’obstine alors combats-le, car il y a avec lui le diable. ».

 « combats-le » : Les savants ont dit que cela veut dire « pousse le violemment aussi fort que possible »
S’il essaye de passer une fois repousse-le gentiment, car peut-être qu’il ne t’as pas vu, ensuite si la personne persiste, alors pousse-la aussi fort que possible.


Il y a cependant une divergence des savants concernant l'obligation de la soutra. Certains disent qu'elle est obligatoire et d'autres seulement une sounnah, mais l'avis le plus sûre est qu'elle est obligatoire d'après la parole du Prophète (صلى الله عليه و سلم) : « Ne pries que devant une sutra... ».



  Qu’est-ce qui fait guise d’obstacle ?

L’obstacle peut-être un mur, un pilier, un bout de bois planté dans le sol, une monture…
La hauteur minimale que doit avoir l'obstacle est la hauteur de "mou-akhiratou errahli", c'est une planche qui est présente à l'arrière d'une selle de chameau, contre laquelle on s’adosse3. Cette planche représente une coudée de long.

Moussa Ibnou Talha (رضي الله عنه) a dit, selon son père, que le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous mets devant lui un obstacle d’une hauteur comparable à celle de la planche située derrière la selle, qu’il prie et ne fasse pas attention à ceux qui marche derrière. »


 Le fait de s’approcher de sa sutra fait parti de la sunna :

Selon Bilal (رضي الله عنه), il dit : « Le prophète (صلى الله عليه و سلم) priait et il y avait entre lui et le mur vers lequel il priait la distance équivalente à trois coudées. » (rapporté par Al Boukhari)
Selon Sahl Ibn Sa3d (رضي الله عنه), il dit : « Il y avait entre l’endroit où le prophète (صلى الله عليه و سلم) priait et le mur, la distance suffisante pour qu’une brebis passe. » (rapporté par Al Boukhari et Mouslim)

 Pour rassembler les deux hadiths, on peut dire que lorsque le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était debout, la distance entre lui et le mur était de 3 coudées. Et lorsqu’il était prosterné la distance était celle qui suffit à laisser passer une brebis.

 Concernant le fait de passer devant une personne qui prie sans sutra, les savants ont dit que l'on dois voir l’endroit où le prieur pose son front, puis, de cet endroit, mesurer la distance suffisante pour laisser passer une brebis. Il est possible de passer au-delà de cette distance.
Et d'autre savant , comme Cheikh Al Albani, ont dit : « Tu passes derrière l’endroit où il pose son front. »


 Ce qui annule la prière de celui qui n'a pas de sutra :

Celui qui n’a pas de sutra devant lui alors, si une femme, un âne ou un chien noir passe devant lui, cela coupe sa prière.

‘Abdullah Ibn Sâmid (رضي الله عنه) a dit selon son père Abi Dhar, que le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous se lève pour prier, le protégera alors s’il a devant lui un obstacle d’une hauteur semblable au dossier de la selle d’un chameau et s’il n’y a pas devant lui un obstacle similaire au dossier de la selle d’un chameau, alors coupe sa prière, l’âne, la femme, et le chien noir. » Abdullah Ibn Sâmid demanda à Abu Dhar : « Ô Aba Dhar qu’en est-il du chien noir ? Quelle est la différence entre le chien noir, rouge ou jaune ? » Et il lui répondit : « J’ai posé cette même question au prophète (صلى الله عليه و سلم), et il m’a dit : « Le chien noir c'est le diable. » »

On pourait alors mentionner les hadith où le Prophète (صلى الله عليه و سلم) priait alors que Aïcha (رضي الله عنها) était couchée devant lui. Les savants ont dit que cela n'était pas un passage comme cela est mentionné dans le hadith.

Celui qui prie sans sutra et que quelqu'un passe devant lui, la récompense de sa prière sera diminuée.


 L’interdiction de passer devant le prieur :

Abi Juhayn (رضي الله عنه) rapporte que le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Si celui qui passe devant le prieur savait le péché qu’il avait fait, il préférerait rester debout 40 plutôt que de passer devant lui » (il ne sait plus si c'est 40 jours ou mois ou années) (rapporté par Muslim et Al Boukhari)

Lorsqu’une personne met une sutra devant lui, qu’il ne laisse alors personne passer devant lui et sa sutra.

Ibn ‘Abbas (رضي الله عنه) a dit : « Un jour le prophète (صلى الله عليه و سلم) a prié et une brebis s’est avancée et a voulu passer devant lui. Il s’est avancé vers le mur jusqu’à coller son ventre au mur et la brebis est passée derrière lui. »

Abou Sa'id al Khudri (رضي الله عنه) rapporte que le prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Lorsque l’un d’entre vous prie, qu’il ne laisse personne passer devant lui et qui l’en empêche autant qu’il peut, s’il s’obstine alors qu’il le combatte, car il y a avec lui le diable » (rapporté par Muslim)


 L’obstacle de l’Imam est le même pour ceux qui prient derrière lui :

Ibnou ‘Abbas (رضي الله عنه) dit : « Je suis venu, je me suis approché en étant sur ma monture (la femelle d’un âne) et je m’approchais à cette époque là de l'âge de la puberté, le prophète (صلى الله عليه و سلم) présidé la prière à Mina. Je suis passé devant le rang, puis je suis descendu et j’ai envoyé mon ânesse afin qu’elle mange et qu’elle boive, et je suis rentré dans le rang et personne ne m’a rien dit. » (rapporté par Muslim et Al Boukhari)

Il est passé devant les rangs personne ne lui a fait de reproche, donc cela était quelque chose de connu et non une chose étrangère à cette époque. C'est pourquoi les savants ont déduit que la soutra de l'imam était suffisant pour ceux qui prient derrière lui.

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Source : EL-WADJÎZ FI FIQHI AS-SOUNNATI WA AL-KITÂBI EL 'AZÎZ DU CHEIKH 'ABDEL-'ADHDIM EL-BADAWI - Le livre de la prière -
Cours audio du frère Abou Anas http://www.lavoiedroite.com/index.php?option=com_content&view=article&id=109&Itemid=43
retranscrit par Sevamel, Oum Sulaym & Oum Mouqbilبسم الله الرحمن الرحيم
Notes de Bulughul Maraam
Cours donné par Umm 'Abdillaah Al-Waadi'iyyah
19 Jumaada Al-Awaal 1426 | 26 Juin 2005
Hadith 180-186





Hadith 180

Abu Juhaim bin Al-Haarith (radhia llahu anhu) a rapporté: Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a dit, “Si la personne qui passe devant une autre personne qui prie savait la grandeur de son péché, il lui aurait été préférable qu’elle attende quarante que de passer devant lui. [Hadith accepté. La version est celle de Al-Bukhari]. Il est mentionné dans Al-Bazzaar à travers une autre chaîne avec l’ajout: « quarante ans. »

La partie qui dit (minal ithmi) ne se trouve pas dans les Sahihain, Al Hafidh, l’a lui-même, clarifié dans Fathul Bari vol.1 p 855.

L’Imam As-Sanani, dans Subulus Salam vol.1 p 238, a dit, « Il est vraiment étrange que l’auteur l’ai attribué aux Shaykhain » (ce qui veut dire l’Imam Al Bukhari et Muslim).

La partie qui dit (arba’ina kharifaa) signifie araba’i ‘ama (40 ans).

Nous apprenons de ce hadith l’interdiction de passer entre celui qui prie et sa sutra et que cela fait partie des grands péchés. C’est une règle générale; elle inclut tous les pays même la Ka’bah.

Et cet avertissement est pour celui qui connait l’interdiction de passer entre la personne qui prie et sa sutra. Quant à celui qui en est ignorant (c à d, de l’interdiction), alors ce n’est pas un péché pour lui. Allah (subhanahu wa ta’ala) a dit dans Son Noble Livre: 17 :15 wa makunna mu’adhibina.

L’exception de cette interdiction est de passer devant celui qui prie en assemblée avec l’Imaam, c’est permis car la sutra de l’Imaam est la sutra de ceux qui sont derrière lui.

Abdullah ibn Abbas (radhia llahu anhu) a rapporté: Un jour j’étais sur ma chamelle lorsque j’avais à peine atteint l’âge de la puberté. Le Messager d’Allah accomplissait la prière à Mina sans aucun mur en face de lui et je suis passé devant certaines personnes du rang. Ensuite je suis descendu et j’ai laissé ma chamelle libre de paître, je suis rentré dans le rang et personne ne s’y est objecté. [Sahih Al Bukhari, le Livre de la Sutra, no 473]


Hadith 181

‘Aisha (radhia llahu anha) a rapporté: Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) fut questionné lors de l’expédition de Tabuk sur la sutra de la personne qui accomplit la prière, il a dit, « C’est (quelque chose) comme le dos d’une selle. » [Rapporté par Muslim]

La bataille de Tabuk est aussi appelée la bataille de ‘Usra et elle a eut lieu durant le mois de Rajab, la 9ème année de l’Hijra avant les adieux du Hajj.

Al Hafidh ibn Hajar (rahimahullah), dans Fathul Bari, dans l’histoire de la Bataille de Tabuk, après avoir mentionné (le hadith ci-dessus) a dit, « sans désaccord » (c à d, ils sont tous d’accord dessus).

La partie qui dit (mithl) est le Khabar du mubtada omis, qui est Hiyaa. Ainsi, Hiyaa est mithlu muakhiratir rahma.

(Ar-Rahl) est ce qui est placé sur le dos d’une monture pour celui qui s’assit sur cette monture.

(Mu’khiratil Rahli) est un morceau de bois qui se trouve à la fin du Rahl qui est utlisé par la personne pour rester ou pour se soutenir.

Dans ce hadith nous voyons la législation de la sutra pour celui qui prie et que sa taille est comme la fin du Mu’khiratil Rahli.

L’Imam As-Sanani, dans Subulus Salam a dit, « …La fin du Mu’khiratil Rahli est le 2/3 de la longueur d’un bras. »

Les savants ont divergé sur la règle de la sutra.

1. Parmi eux il y en a qui disent que la sutra de celui qui prie est Mustahab, et c’est l’opinion du Jumhour (la majorité) des savants. Leur preuve est le hadith de Ibn ‘Abbas dans le Sahih:

Abdullah ibn Abbas (radhia llahu anhu) a rapporté: Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) accomplissait la prière à Mina sans aucun mur devant lui et je suis passé devant certaines personnes du rang. [Sahih Al Bukhari, le Livre de la Sutra, no 473]

La réponse qui a été donnée était celle du Prophète (alayhi salat wa salam): le fait de ne pas prier en direction d’un mur n’empêche pas la sutra d’être autre qu’un mur comme une flèche, une lance ou autre chose de même.

2. Certains savants disent que c’est obligatoire et c’est l’opinion la plus correcte en raison de la parole du Prophète (alayhi salat wa salam): « Si l’un d’entre vous prie, qu’il prie vers une sutra. »

Etre proche de la sutra d’une distance d’une personne qui est debout et la sutra est de 3 dira (longueur de bras) est mustahab.

Il est Mustahab d’être proche de la sutra d’une manière ou la distance entre celui qui prie debout et sa sutra est de 3 longueur de bras, comme dans le hadith de ibn ‘Umar:

Ibn ‘Umar (radhia llahu anhu) a rapporté: Chaque fois que le Messager d’Allah sortait le Jour de l’Eïd, il ordonnait qu’une Harba (une petite lance) soit planté en face de lui (en tant que sutra pour sa prière) et ensuite il priait en face de la petite lance avec les gens derrière lui et il faisait de même durant un voyage. Après le Prophète, cette pratique a été adopté par les gouverneurs Musulmans (qui suivaient sa tradition). [Sahih Al Bukhari, le Livre de la Sutra, no 474] *Version Arabe no 506.

Il est préférable pour celui qui prie lorsqu’il se prosterne de laisser une distance qui permette à un mouton de passer entre lui et sa sutra en raison du hadith de Sahl ibn Sa’d:
Sahl ibn Sa’d a rapporté: La distance entre la Musalla du Messager d’Allah et le mur suffisait juste à un mouton de passer à travers. [Sahih Al Bukhari, le Livre de la Sutra, no 476, version Arabe no 496]


Hadith 182

Sabra bin Ma’bad Al-Juhani (radhia llahu anhu): Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a dit, « Que celui qui prie mette une sutra en face de lui même si ce n’est qu’une flèche. » [Rapporté par Al-Haakim].

Al Hakim l’a rapporté dans son livre, vol.1 no 928, avec le commentaire de Shaykh Muqbil (rahimahullah).

Sa chaîne est faible car elle a l’oncle paternel de Harmala qui est Abdul Malik ibn Rabi’i ibn Sabra bin Ma’bat de son père de son grand-père.

- Concernant Abdul Malik, Ibn Hibban a dit, « Il est munkarul hadith jiddan. Il rapporte de son père et on ne le suit pas. »

- Ibn Ma’in l’a classé dha’if, dans Hashiyat-Tahdhib Al Kamal vol.18 p 306.

- La chaîne de Abdul Malik ibn Rabi’i est dans la chaîne de Hakim. Cependant, nous l’avons ajouté des Sunan de Al Bayhaqi, Al Kubra vol.2 p 270.

Hadith 183

Rapporté par Abu Dhar Al-Ghifaari (radhia llahu anhu): Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a dit, « Si il n’y a pas devant lui (un objet) tel que le dos d’une selle, la prière du Musulman est coupé si une âne, une femme ou un chien noir passe devant (lui). » Et il est inclut: « un chien noir est un démon. » [Rapporté par Muslim]

Muslim a aussi rapporté de Abu Hurairah (radhia llahu anhu) le même Hadith sans la mention du chien. Dans une autre version Abu Da’ud et An-Nasaa’i ont rapporté de Ibn ‘Abbas (radhia llahu anhuma) le même sans la fin et a relié l’interdiction pour une femme de passer devant une personne qui prie à sa période de menstruation.

La partie qui dit (wa lahu) se réfère au Musulman.

Il a été écrit à l’exception du chien. Cependant, Muslim l’a écrit en mentionnant le chien vol.1 no 511. De même, Ibn Majah l’a écrit au no 949. C’est un hadith authentique et ses hommes sont thiqah (digne de confiance).

Nous voyons dans ce hadith que le passage d’une femme, d’un âne et d’un chien noir, devant celui qui prie et sa sutra fait partie des choses qui coupe la salah. Ce qui est sous entendu par couper est l’annulation, et c’est l’opinion la plus correcte. Ils prennent la règle de son sens littéraire (Yaqta’) – couper.

La majorité des savants disent que ce qui est sous entendu par (Yaqta’ salah) [la salah est coupée] est que cela diminue les récompenses et ceci est différent du sens littéral du hadith.

Définir la coupure de la salah d’un homme au passage d’une femme en face de lui et de sa sutra, est ce que ca signifie qu’une femme qui passe devant une autre femme et sa sutra coupe sa salah?

Les savants ont divergé sur cette règle. Parmi eux il y en a qui disent que:

1. Le passage d’une femme devant une femme qui prie ne coupe pas sa salaah puisque le hadith cite « la salah d’un homme ».

2. Le passage d’une femme devant une autre femme coupe sa salaah et c’est l’opinion la plus correcte.

Quant au fait de mentionner l’homme spécifiquement, c’est parce qu’il est plus souvent utilisé en général. Les preuves sont nombreuses, ou les hommes sont mentionnés spécifiquement mais c’est en fait général pour à la fois les hommes et les femmes, comme dans la parole d’Allah (subhanahu wa ta’ala) dans Son Noble Livre:

Ô les croyants! Craignez Dieu, cherchez le moyen de vous rapprocher de Lui et luttez pour Sa cause. Peut-être serez-vous de ceux qui réussissent! (Al-Ma'idah 5:35)

Et la parole du Prophète (alayhi salat wa salam) dans les Sahihain, du hadith de ibn ‘Umar: Le Messager d’Allah a dit, « Il n’est pas permis au Musulman qui a une dernière volonté de rester deux nuits sans mettre sa dernière volonté et son testament à l’écrit et de le garder près de lui. » [Sahih Al Bukhari, le Livre des Dernières Volontés et des Testaments, no 2558]

La parole (muslim) est au masculin, cependant elle se réfère aux deux gendres, donc la règle est générale pour à la fois les hommes et les femmes.

La partie qui dit, « si il n’y a aucun objet devant lui comme le dos d’une selle » indique que si ceux qui sont mentionnés dans le hadith passe derrière la sutra et non devant (c à d, non entre celui qui prie et sa sutra) alors il n’y a aucun mal dans cela.

Nous apprenons de la partie qui dit « couper par (le passage) d’un âne, d’une femme et d’un chien noir » qu’il n’est pas pris en compte le passage d’une jeune fille qui n’a pas atteint l’âge de la puberté.

Abu Da’ud et An-Nasa’i l’ont écrit comme l’auteur l’a mentionné en spécifiant les femmes avec la menstruation. Donc, si une petite fille passe devant celui qui prie il n’y a aucun mal en cela.

La partie qui dit « Le chien noir est le démon » cela mentionne le bon sens qu’un chien noir coupe la salaah si il passe entre une personne qui prie et sa sutra.


Hadith 184

Rapporté par Abu Sa’id Al-Khudri (radhia llahu anhu): Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a dit, « Si l’un d’entre vous prie vers un objet qui le sépare des gens et quelqu’un essaye de passer devant lui (entre lui et l’objet), il doit l’éloigner et si il refuse il doit le combattre car c’est un diable. » [Hadith accepté]. Dans une autre version: « car il y a un Diable avec lui. »

Le mot (Yajtaza) signifie passer.

(Bayna yadayhi) signifie entre lui et sa sutra.

Concernant le mot (falyuqaatilhu) – qu’il le combatte, Al Hafidh ibn Hajar (rahimahullah), dans Al Fathul Bari, a dit que cela signifie l’éloigner avec plus de force que la première fois, c à d, le pousser en augmentant sa force lorsque la personne essaye de passer pour la seconde fois. Cependant, si la personne qui prie pousse celui qui essaye de passer en le faisant tomber sur le sol et qu’ensuite il meurt alors il n’y a aucune charge sur lui (c à d, sur celui qui prie).

La partie qui dit (fa innama huwa shaytan) – car il est un diable, explique la partie qui dit (fa inna ma’ahu qarin). Donc cela veut dire que celui qui l’accompagne est un shaytan, c’est ainsi qu’il explique la parole (fa innama huwa shaytan) – car il est un diable.

Certains savants disent que son acte est l’acte du shaytan car il insiste sur le fait de distraire la personne qui prie.

Nous apprenons de ce hadith:

1. Dans ce hadith nous comprenons le fait d’empêcher celui qui veut passer devant la personne qui prie (que ce soit un homme, une femme, un jeune enfant, un animal et autres).

2. Si une personne passe devant celui qui prie, il ne doit pas le laisser passer une deuxième fois. Mais plutôt, il doit l’en empêcher, et si il passe devant lui il ne doit pas le laisser revenir (repasser encore devant lui).


Hadith 185

Abu Huraira a rapporté que le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a dit, « Lorsque l’un de vous prie, il doit mettre quelque chose en face de lui, et si il ne peut pas trouver quelque chose il doit mettre un bâton; et s’il n’a pas de bâton avec lui il doit dessiner une ligne, ensuite si quelqu’un passe devant lui cela ne lui nuira en rien. » [Rapporté par Ahmad et Ibn Maajah. Ibn Hibbaan l’a classé Sahih]

L’opinion la plus correcte concernant la règle de ce hadith est qu’il est Muttarib. En plus d’être Muttarib, il y a Abu ‘Amr ibn Muhammad ibn ‘Amr et il l’a rapporté de son grand-père, Hurayth bin Sulaym, et ils sont tous les deux Majhoul (inconnus). Donc ce hadith est dha’if.

C’est pourquoi les savants l’appellent le hadith du (khat).


Hadith 186

Abu Sa’id Al-Khudri (radhia llahu anhu) a rapporté: Le Messager d’Allah (alayhi salat wa salam) a dit, « Rien n’interrompt la Salaat (prière), mais écartez autant que vous pouvez (les choses qui coupent la prière). » [Rapporté par Abu Da’ud et il y a une faiblesse dans sa chaîne]

La chaîne de ce hadith est dha’if car il vient de Mujaalid ibn Sa’id qui est dha’if.

(Waadra’ou) signifie (Adfa’ou), qui veut dire empêcher ou protéger.

Ce hadith est utilisé comme preuve par le Jumhour (majorité) des savants pour expliquer la parole du Prophète (alayhi salat wa salam), « Si il n’y a pas d’objet devant lui comme le dos d’une selle, la prière du Musulman est coupée si un âne, une femme ou un chien noir passe. » [Rapporté par Muslim] Et ce qui est sous entendu par (qata’) est la diminution des récompenses, cependant, ce hadith est dha’if.


Traduit par Oum Aïcha